A la Recherche d’une vie
universitaire meilleure!
À l’aube de ces élections devant aboutir à
l’installation d’un nouveau décanat à la Faculté, j’ai des pensées très
spéciales à l’endroit du feu Doyen Pierre Vernet, mes Camarades Mérant Wesner,
Yves Alvarèz et Nelson Jean Félix; sans oublier les plus de
deux cents étudiants disparus le soir funèbre du 12 janvier 2010. Nous
n’oublierons jamais ces aimables Collègues et Amis étudiants qui, si
aujourd’hui étaient vivants, seraient animés du même amour qui nous anime tous,
amour du bien-être physique et intellectuel de la FLA, cette institution à nous
tous si précieuse, ce bastion pour lequel nous nous évertuons tant à en
réhabiliter l’image, mais aussi à le hisser encore plus haut, plus haut que
jamais.
Ce ne serait pas faire preuve de reconnaissance si je
ne remerciais pas l’équipe en place, ces aimables collaborateurs qui, en dépit
des maigres moyens financiers dont ils disposaient, ont pu parvenir à sortir la
FLA des cendres mortifiantes et puantes dans lesquelles elle se trouvait noyée.
Par contre, le travail se doit de continuer. Nous avons pour devoir de rêver
d’une autre faculté de Linguistique Appliquée, un bâtiment avec amphithéâtre,
réfectoire, laboratoire de recherche digne de ce nom, salles de lecture, parking,
bref : un espace propice aux études et à la recherche. Je ne suis pas en
train de promettre, mais ensemble nous devrons nous battre pour que ces rêves
ne se transforment en de simples rêveries.
Qu’est-ce
qui a motivé ma candidature?
Une phrase : Le triste et douloureux constat d’un
sentiment très profond de manque de confiance qui envahit et empoisonne
l’esprit de nos étudiants.
D’un cœur tanné, pétri, je me sens vivement interpellé
par les aveux poignants de ces derniers qui se demandent ce qu’ils vont faire
de leur diplôme au bout des quatre ans d’études à la FLA. Pareil sentiment d’insécurité
risque de sombrer nos étudiants dans l’abîme du découragement et de la
déconcertation. Alors, conscient des multiples impacts négatifs et même tuatoires
que cette impression de bon à rien peut engendrer, je me suis dit qu’il est
utile que j’apporte ma pierre en aidant, tant soit peu, à remettre nos
étudiants en confiance.
Et pourtant, nos diplômés ne devraient par exemple pas
avoir de difficulté à offrir leurs consultations aux agences œuvrant dans des
domaines tels que : le tourisme, l’hôtellerie, la téléphonie cellulaire; à
des ONG ou à des institutions œuvrant par dans les domaines de la
communication, la justice, la santé, etc.; mais plus directement encore, ils
devraient se sentir aptes à travailler dans l’élaboration ou la conception de
curriculum, dans les métiers de révision et de correction de textes, les
métiers du marketing et de la publicité en général, la formation de formateurs
en didactique des langues, l’alphabétisation etc.
Cependant, deux questions se posent en réalité:
1) Les savoirs distribués, répondent-ils à tous ces
besoins-là du marché?
2) Les Ministères, les institutions scolaires, les
organismes nationaux et internationaux etc. qui, éventuellement, ne sont pas
informés de ce que nous faisons à la FLA, qu’est-ce qui mérite d’être fait
pouvant les porter à prendre connaissance des compétences offertes par la
Faculté?
La première question, renvoyant directement au cursus
de la FLA, devra être répondue par le Collègue qui va être élu à la tête du
Vice-Décanat aux Affaires Académiques, tandis que j’apporterai réponse à la
deuxième.
Ce qui est indiscutable, c’est qu’à défaut d’un cursus
consistant et soigneusement conçu, le mot Recherche sera vain mot. Il faudra,
au regard du fonctionnement des Facultés de linguistique au niveau des
universités étrangères et par rapport aux multiples attentes du marché haïtien,
aller voir si notre cursus ne mérite pas d’être mis à jour. La linguistique,
étant de nos jours orientée vers la parole, en plus des cours de syntaxe
générale, de linguistique générale, de grammaire générative,
d’ethnolinguistique et d’anthropo-linguistique, ne faudrait-il pas penser à des
cours de sémantique discursive, de syntaxe énonciative, de théories de
l’énonciation, de pragmatique etc. Dès lors, faudra-t-il partir en quête de
stages ou d’autres formes de formations continues à l’intention de nos Enseignants?
Ou de préférence, faudra-t-il solliciter le concours de professeurs étrangers? J’opterais
pour les deux formules; néanmoins, c’est avant tout le Doyen et le Vice-Doyen
aux Affaires Académiques qui sauront répondre à ces interrogations-là.
La base une fois installée, les recherches serviront à
confirmer les acquis. Je vais prioriser les recherches fondamentales d’une
part; les recherches dans des domaines périphériques d’autre part. Pour ce qui
concerne les recherches fondamentales, sitôt élu, ma première action sera de redonner
vie à l’URPP (Unité de Recherche
Pradel Pompilus) qui travaillait sur une
Grammaire Scientifique du créole et une Méthode d’Analyse de textes sur la base
des théories générativistes. A un moment où l’idée de la création d’une
« Académie du créole » ne cesse d’éclater les tympans, la FLA, à
travers cette unité qui sera chargée de la Créolistique
(science du créole), devait servir de base scientifique à ladite« Académie ».
Je constituerai par ailleurs 6 autres unités de
recherche dont certaines sont à court terme, d’autres à moyen terme et à long
terme. Ces différentes unités qui intégreront des étudiants auront idéalement
pour mission de réaliser:
1)
Un
dictionnaire créole (à court terme)
2)
Un
dictionnaire bilingue du compas haïtien (à court terme)
3)
Un
lexique des Mathématiques (à moyen terme)
4)
Un
lexique des sciences expérimentales (à moyen terme)
5)
Un
lexique de géographie (à long terme)
6)
Une
méthode d’enseignement du créole pour étrangers? (à long terme)
Dans
l’intervalle, j’encouragerai des débats ou des conférences/débats à un rythme
régulier à la FLA (au moins trois par an). Notre créole étant celui le plus sollicité, nous
allons encourager des réflexions portant sur la graphie du créole haïtien,
l’autonomie syntaxique du créole, l’importance du créole à l’école haïtienne;
mais également, nous susciterons des réflexions sur l’importante question de
l’équilibrage des langues en présence en Haïti, la question des
représentations, le problème de l’aménagement linguistique etc.
En
outre, j’étudierai les possibilités de
la création d’un bulletin ou d’une revue
universitaire, question de donner, à nos aimables enseignants, ainsi
qu’à nos courageux étudiants, davantage d’espaces de réflexions; tout pour
permettre à la FLAmille de mettre ses compétences et capacités à profit.
La question des mémoires
Je
veillerai à l’amélioration qualitative et quantitative des mémoires et des
travaux de recherche des étudiants. Je prendrai des mesures de manière que
l’étudiant puisse disposer d’un encadrement approprié. Pour cela, je
m’assurerai de l’existence, de la pertinence et du respect d’un cursus
approprié permettant l’acquisition des méthodes et techniques de recherche et
conduisant à l’élaboration de ces travaux. Je m’assurerai également que le
travail de l’étudiant bénéficie d’un suivi permanent.
Vers la Reconquête de l’art
à la FLA!
Le
volet Culturel est un autre paramètre auquel j’accorderai une place de choix
durant mes quatre ans à la tète du Vice Décanat à la Recherche, dans la mesure
où l’art est aussi une stratégie sûre qui permettra aux étudiants de mettre leurs
capacités à l’œuvre, d’exhiber ce dont ils sont capables en matière de
littérature par exemple, la langue étant
un puissant instrument de création, de libération et d’expression de sa beauté
et de ses valeurs intrinsèques.
Ainsi, à la tête du Vice Décanat à la
Recherche, j’allierai la langue à l’art, ce, pour encore mieux redorer l’image
de notre chère FLA. La FLA, avant la rupture tragique du 12 janvier 2010,
s’était taillée une place de choix dans le milieu artistique haïtien, grâce aux
multiples activités à caractère artistique qu’elle organisait. Durant ce mandat
de quatre ans, je me défoncerai de telle sorte que l’eau puisse retourner à sa
source. Je promets d’aller me faire porte parole de nos acteurs et actrices, de
nos diseurs, nos poètes, nos élégants maîtres de cérémonie etc. J’agirai dans
le sens de redonner vie à la vie culturelle au sein de l’institution.
Honorables
Enseignants, Distingués membres du Personnel Administratif et du petit
personnel, Chers étudiants, Chers Tous!
Agissons tous dans le sens de faire que ces élections à venir apportent à la FLA et à la communauté des
FLAistes en général une lueur d’espoir de plus. Votre serviteur, élu Vice-Doyen
à la Recherche, je vous garantis que vous ne serez pas déçus de votre bulletin
de vote.
La
Recherche universitaire, nous le savons tous, c’est la rigueur, la passion, la
discipline dans le travail, la fatigue, la tourmente aussi; mais au bout du
compte, une existence de loin meilleure.
Voter Joseph Marcel
GEORGES Vice Doyen à la Recherche
est un pas sublime vers la Conquête d’une vie universitaire meilleure !
Puisse
le FLAmbeau de la FLA ne cesser de FLAmber haut!
Plus
haut!
Plus
beau!
Plus
fort!
RESUME
DE JOSEPH MARCEL GEORGES
NOM → GEORGES
PRENOM → Joseph
Marcel
DATE DE NAISSANCE → 03 Avril 1970 LIEU DE NAISSANCE → Port-au-Prince
NATIONALITE → Haïtien
ETAT CIVIL → Marié
RELIGION
→ Témoin de Jéhovah
ADRESSE
→ Delmas 65, rue Jasmin #3.
P-au-P EMAIL
→ josemarcello@netcourrier.com TELEPHONE → 3721-1105. 3358-0401
ETUDES ELEMENTAIRES
1976 à 1983 → Ecole des Frères de l’Institution Chrétienne (FIC) des Gonaïves
ETUDES SECONDAIRES
1990 → Baccalauréat 2ème partie → Lycée Fabre Geffrard des
Gonaïves 1989 → Baccalauréat
1ère partie →Lycée Fabre Geffrard des Gonaïves
ETUDES UNIVERSITAIRES
2007 - 2008 → DEA
en FLE et Communication
→ UAG/France 2005 - 2006 → Maîtrise en FLE et Didactique des Langues→UAG/France
2001 – 2003→ Maîtrise en sciences du langage → FLA/UEH
1994 –1998 → Etudes de
licence en Linguistique → FLA/UEH
1991 – 1993 → Etudes en sciences de l’Education → Ecole Normale de Damien
SEMINAIRES SUIVIS
Sept 2011 → Andragogie
→ UNDH/P-au-P
Sept
2006 - Oct 2006 → Développement
humain → UMONS/Belgique Avril
2005 → Linguistique
modulaire → FLA/ UEH Nov
2001 → Techniques
de Communication →Ministère des affaires sociales
Nov 1995–Déc 1995 → Formation de Formateurs →
INHSAC /Pétion-Ville en Développement Communautaire
EXPERIENCES
PROFESSIONNELLES
2001 à date → Professeur de
Syntaxe Générale → FLA/UEH
2000 à date → Professeur de communication française
→ FAMV/UEH
2008 à date → Professeur de communication française
→ Université Notre Dame d’Haïti 2000 à
2005→ Professeur de Syntaxe Français/Créole → UNAP
2007 à 2010→ Professeur de communication française
→ Faculté de Médecine de l’UEH 2008 à 2010→ Professeur de
communication française → Faculté des Sciences (FDS) 2000 à 2004 →Professeur
de communication française → Collège d’Enseignement Classique
1998 à 2004 →Professeur de communication française → FLA/UEH
1996 à 2011→ Professeur de Français et de littérature → Lycée
Guy François Malary
AUTRES
Juillet
2010 → Examinateur de mémoire → FLA/UEH Octobre 2010→ Directeur
de soutenance de mémoire →
FLA/UEH
2005 à 2006 → Officier
en Développement Communautaire → Care- Haïti
1995 à 2001 → Formateur
de formateur en Communication → Konesans
Fanmi
REFLEXIONS DEJA PRODUITES
1.- Procédés de créativité lexicale en créole haïtien
(2003). Travail de maîtrise (FLA) 2.- Jefò pou n kenbe kò nou ak lantouraj
nou pwòp (2006). (Care-Haïti)
3.- L’enseignement du
français langue seconde ? Le cas de la grammaire (2006) Master1(UAG) 4.-
L’anaphore en didactique du
français écrit (2008). Mémoire de Master
2 (UAG)
PROJETS A REALISER
1.- « Les
phénomènes de réitération en créole haïtien : morphologie, syntaxe et
interprétation. Une approche comparative » (Projet de thèse de doctorat
en sciences du langage).
2.- « Une radioscopie de
la réalité linguistique d’Haïti. Mise en valeur des opportunités. Analyse des
enjeux. Élaboration de propositions aménagistes ».
3.- « Les
implications énonciatives des adverbes en créole haïtien ».
LOISIRS
Les enfants, la musique, le travail et les livres.
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